Galerie d'art de Anton Hofer Contact: andreetony@hotmail.com
vendredi 27 janvier 2017
lundi 23 janvier 2017
mardi 17 janvier 2017
La suite est une petite histoire, car j'aime également écrire. Le français est ma langue de préférence pour écrire des histoires.
C'est une fiction écrit par Anton Hofer.
dédie a ma femme que j'aime:)
END
Nous
sommes à 2,54 millions d’années-lumière de la Terre. Cette planète, où jadis habitaient nos
ancêtres qui ont dû la quitter à bord
d’un vaisseau spatial afin de survivre à sa possible destruction. Personne à bord n’a jamais
vécu sur cette terre. Les anciennes
écritures nous ont fait découvrir nos origines, car nous errons dans l’espace
et vivons dans cette conserve depuis tout ce temps. Nous sommes humains et de
notre conception jusqu’à notre mort, ce vaisseau est le seul endroit où nous
vivons et que nous connaissons depuis des millénaires.
Aujourd’hui, il ne reste plus que moi, Yang,
agé de 17 ans, fils du dernier capitaine, mort dans une mutinerie de l’équipage,
ainsi que Yin, agé de 18 ans, fille de l’instigateur de cette rebellion, qui a
été fatale pour lui aussi. Bataille
sanglante qui a eu lieu il y a 12 ans alors que nous étions très jeunes. Nous sommes amis depuis toujours et la haine
de nos parents ne nous a jamais vraiment affectée. À la suite de ce désastre, à part Yin et moi, ont survécu heureusement,
un vieux couple expérimentés qui nous ont transmis toutes leurs connaissances
et nous ont enseigné comment faire pour y vivre. Malheureusement ils nous ont quitté tous les
deux, il y a un mois à peine à la suite d’une étrange maladie.
Nous
sommes maintenant seul et notre principale préoccupation est notre subsistance,
ce qui occupe la majeure partie de notre temps.
De grand espaces sont aménagés et réservés à cette fin dans notre
vaisseau. Nous
avons une basse-cour où il y a des poules que nous devons nourrir à tous les
jours et qui nous nourrissent à leur tour, elles nous donnent des oeufs que
nous mangeons et d’autres que l’on fait couver.
Il y a un immense potager de culture hydroponique éclairé par une
lumière artificielle où l’on sème une très grande variété de graines et de
boutures pour y récolter des légumes et des petits fruits. Rendu à maturité nous devons transformer ces
aliments pour la conservation et en faire de la nourriture non-périssable. Et recommencer ce cycle depuis la semence. C’est monotone, mais nécessaire.
<<Les poules montrent des signes de la
maladie qui a emporté le vieux couple!>> me dit Yin, <<Allons-nous
mourir comme eux?>> rajouta-t-elle en se laissant tomber dans son fauteuil.
<<L’espoir, est tout ce qu’il nous
reste!>> je lui répondis. Oh oui, l’espoir…, l’espoir de respirer un
jour de l’air pur non filtré, l’espoir de continuer et enfin réaliser le rêve
de nos ancêtres qui ont dû quitter la Terre:
Trouver une planète vivable.
Peut-être que nous sommes déjà plus proche de ce rêve que nous pouvons l’imaginer,
car nous sommes à maximum deux jours d’un système solaire que nous avons nommé
: Esperanza, dans la galaxie d’Andromeda.
D’après nos ordinateurs de bord, ce système
solaire contient une planète à la bonne distance du soleil pour supporter la
vie.
Cette galaxie est droit devant nous comme une immense cible pour jouer aux dards. L’heure appproche, nous sommes déjà attires par le champ de gravitation de la galaxie et une accélération continuelle nous pousse vers le centre, vers le trou noir.<<Le vaisseau ne tiendra pas le coup si on accélère d’avantage, nous allons mourir!>> me dit-elle, assise dans son fauteuil. Je ne réponds pas mais je suis très inquiet, les commandes ne fonctionnent plus, on n’arrive plus à garder le cap. La trajectoire du vaisseau a changé pour suivre le cours de la spirale comme si nous étions dans un bol de toilette, aspiré vers le centre.
Cette galaxie est droit devant nous comme une immense cible pour jouer aux dards. L’heure appproche, nous sommes déjà attires par le champ de gravitation de la galaxie et une accélération continuelle nous pousse vers le centre, vers le trou noir.<<Le vaisseau ne tiendra pas le coup si on accélère d’avantage, nous allons mourir!>> me dit-elle, assise dans son fauteuil. Je ne réponds pas mais je suis très inquiet, les commandes ne fonctionnent plus, on n’arrive plus à garder le cap. La trajectoire du vaisseau a changé pour suivre le cours de la spirale comme si nous étions dans un bol de toilette, aspiré vers le centre.
<<Ce n’est pas le temps pour
paniquer!>> je dis à Yin, tout en stabilisant le vaisseau. J’allume les moteurs à tribord afin de
pouvoir suivre cette nouvelle trajectoire imposée par le destin. Mais, c’est comme si, cette action avait été
une goutte d’eau dans un océan. En
vain, la force de gravitation augmente et nous nous dirigeons directement vers
le centre du bol de toilette géant.
Découragé, je fais encore des calculs et quelques manoeuvres, mais je
crois que c’est probablement la fin et que c’est inutile. <<Il n’y a plus rien d’autre à faire
que d’espérer que l’univers ait comploté en notre faveur.>> je dis tout
bas à Yin en la prenant dans mes bras.
<<Nous y sommes presque!>> dit-elle quasiment contente
d’avoir prédit l’échec. Je ne peux plus
rien et je lui donne raison, de toute façon je veux qu’elle soit heureuse et si
elle l’est je le suis aussi. Au moins
nous avons eu un dernier moment magique pour ne faire qu’un et s’embrasser
tendrement. Presque simultanément nous
nous disons:
<<Je t’aime Yin…Je t’aime Yang>>
Les instruments de bord ont perdu toute
notion. Les moteurs se sont arrêtés,
devant nous le trou noir qui nous engloutit…
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